A3 est une sorte de raréfaction d’espace et de mots, une territorialisation de l’âme à l’endroit où l’on veut la confiner pour que le jeu persiste sans plus de perversion d’intention, ni d’effet à la confirmation théâtrale, juste le corps de l’être et sa reconnaissance à son animalité. Gestes simples et râles pour voix, un crâne en réceptacle des mémoires crayonnent l’esquisse dans la lumière, dessinent le peu en tas d’os, de muscles et de chair jusqu’à former une nature d’homme. L’histoire est là, dans ce que l’on veut y voir, l’invisible se calquant jusqu’à l’apparition en masse, jusqu’à l’épaisseur transparente distordant une réalité par retour des échos.
Performance: Fabien Delisle
Composition sonore: Hologram_